La Fémis, anciennement IDHEC, est une école proposant une formation initiale aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. L’entrée à l’École se fait sur concours, accessible aux étudiants de niveau Bac+2, Bac+3 ou Master 2 selon les cursus. Ce dernier a fait l’objet d’un film documentaire en 2017 de la cinéaste Claire Simon (Le Concours). Le cursus principal est constitué de sept départements (Scénario, Réalisation, Production, Image, Son, Montage, Décor) et sa scolarité dure 4 années. Tous les enseignements sont assurés par des professionnels en activité.
Abritée à sa création au Palais de Tokyo, La Fémis est depuis 1996 installée dans les anciens studios Pathé à Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris. Cette école fameuse de l'histoire du cinéma français a donné naissance à de grandes carrières de cinéma de chefs-opérateur.ices, cinéastes, monteur·euse·s, scénaristes, etc.
S’il fallait citer quelques noms de cinéastes dont les films sont sortis récemment ou vont sortir en salles au cinéma : la regrettée Sophie Fillières (Réalisation) : Ma vie ma gueule, le rohmérien Emmanuel Mouret (Réalisation) Trois Amies, le mystique Thomas Cailley (Scénario) Le Règne animal, la généreuse Claire Burger (Montage) Langue étrangère (aidée par Léa Mysius) ou le malicieux Guillaume Brac (Production) Ce n'est qu'un au revoir.
Qu’ils soient réalisés dans le cadre de l’atelier documentaire, exercice de la deuxième année, ou en tant que projet de fin d’études, ces six documentaires montrent un aperçu de la création actuelle à la Fémis et présentent les cinéastes qui feront, peut-être, l’avenir du cinéma français : Quentin Sombsthay (Montage), Gauthier Gervaise (Réalisation), Théo Cancelli (Son), Nader Chalhoub et Layla Menhem (Image), Ugo Simon (Montage), Ondine Novarese (Son). Anne-Sophie Bailly, dont le film documentaire En travail est présenté dans la collection Fémis Les yeux doc, sort justement son premier long métrage en salles Mon inséparable pour les fêtes.
Ces nouveaux cinéastes nous parlent de la société actuelle, numérisée et multiculturelle, divisée par ses peurs (la vieillesse, la solitude) et ses injustices (les exclus du système, les violences policières, les inégalités hommes-femmes), en nous donnant l’espoir de meilleurs lendemains, en célébrant aussi l’amour et les liens qui nous unissent.