Mères filles, pour la vie
Adapté de l’ouvrage Mères-filles, une relation à trois, de la psychanalyste Caroline Eliacheff et de la sociologue Nathalie Heinich, ce documentaire explore la complexité de ce lien unique. Interviewées dans une salle de cinéma, les deux auteures évoquent le lien mère-fille en s’appuyant sur des extraits de films, diffusés à l’écran, et sur des œuvres littéraires.
Mères filles, pour la vie reprend les thèmes majeurs du livre, publié aux éditions Albin Michel en 2002, en évoquant différents types de femmes – plus mère que femme, plus femme que mère, mères extrêmes, mères défaillantes – et les différents moments de la vie d’une femme, notamment quand la femme devient mère ou quand la femme perd sa mère. Pour illustrer le lien passionné, parfois violent qui unit mères et filles, Paule Zajdermann s’appuie sur des personnages de fiction au cinéma ou dans la littérature. Le film ne comprend pas de témoignages ni de cas cliniques. Mères filles, pour la vie se présente en quatre tableaux : enfance, adolescence, maturité, vieillesse. Il est composé d’extraits de films et d’entretiens avec les écrivains Annie Ernaux, Doris Lessing, Marguerite Duras, Pierrette Fleutiaux, Noëlle Chatelet, ainsi qu’avec les deux auteurs de l’ouvrage, l’une psychanalyste, l’autre sociologue.
Extraits notamment de Bellissima (Luchino Visconti), Ponette (Jacques Doillon), Madame Bovary (Claude Chabrol), La Leçon de piano (Jane Campion), Talons Aiguilles (Pedro Almodovar), Rosetta (Luc et Jean-Pierre Dardenne), Voici le temps des assassins (Jean Duvivier), La Pianiste (Michael Haneke), Depuis qu’Otar est parti (Julie Bertuccelli).