les yeux doc

John Fante

John Fante, 1909-1983

L’écrivain américain John Fante a laissé à sa mort une œuvre écrite comprenant des romans, des nouvelles, des scénariis, des correspondances. Quelques photos. Joyce, sa femme Victoria, James, Dan et Nicholas, ses enfants. Quelques relations: des journalistes (Ben Pleasant, du "Los Angeles Times", qui parle de l’admiration que lui portait Charles Buckowski), des scénaristes (Edmund Morris, Harry Essex et A.I.Bezzerides), l’acteur Peter Falk. Mais où sont ses amis ? Le document réalisé par René Feret souffre de cette absence. Biographie anecdotique, dans laquelle viennent se glisser des photos, des extraits de films ("Première communion", "Foyer, doux foyer"), quelques images d’archives (villes américaines des années 1930, réalisation d’un film dans un studio d’Hollywood), des témoignages élogieux, de petites mises en scène évoquant ses troubles d’adolescent et ses relations familiales agitées. Plusieurs informations biographiques sont contenues dans la correspondance, notamment avec H.L.Mencken, directeur de l’American Mercury, qui publia ses premières nouvelles. L’œuvre écrite est approchée par le biais de lectures, et un commentaire ne s’écartant pas d’une stricte chronologie. Sont mentionnés au générique : "Selected letters 1932-1981", "John Fante - H.L. Mencken", "A personnal correspondance", "The Road of Los Angeles", "The Wine of Youth", "Ask the Dust", dont des extraits ont été traduits par René Feret.